La Guilde Universelle des Commerçants Aériens

Extrait des memoranda de l’Orden Veritas

Témoignage d’Edza Whyra, Gardienne des Souvenirs

Memorandum D33-11 : La Guilde

Depuis l’avènement des Domas et des Teks après les Lunes Sombres de 2199, les échanges se multiplièrent entre les deux grandes civilisations ; les domiens vendaient des algues et les tekens de l’énergie.

Mais les routes maritimes n’étaient pas sûres.
Harcelés par des pirates de tous horizons, les navires commerciaux étaient régulièrement pillés et leurs équipages massacrés.
Aussi, les commerçants choisirent-ils une autre voie : celle des airs.

Et progressivement, ils embarquèrent avec leur famille dans des aéroplaneurs, qu’ils ne cessèrent de perfectionner.
En quelques années, des dizaines de milliers d’engins volants s’élevèrent dans les cieux, et tracèrent tout autour de la Terre, des voies marchandes appelées : Ronde des Changes. Avec le temps, et face à la pression de quelques grandes compagnies aériennes, les familles de commerçants s’unirent et créèrent la Guilde Universelle des Commerçants Aériens.

Au milieu du 24ème siècle, la Guilde évolua en une véritable société nomade, organisée autour de clans familiaux, et dirigée par l’Archicom, un bien étrange personnage qui eut l’idée de créer une monnaie unique : le Dollo.
Non seulement cela simplifia les échanges à travers le monde, mais cela conféra en plus à la Guilde un véritable statut d’État souverain.

Entouré de sa cour, l’Archicom vivait en permanence dans un gigantesque et magnifique aéroplaneur, d’où il prenait les décisions nécessaires au bon développement des familles de la Guilde. Mais après une ère de prospérité sans précédents, les tensions apparurent entre teks et domas, et le Technofascisme étendit son joug.

Dotée de puissants aéroplaneurs, et de Maîtres d’Armes capables d’en assurer la défense, la Guilde sut conserver une certaine neutralité. Mais cette position centrale et distante entre les deux grandes civilisations, devint difficile à tenir. Et l’Archicom dut choisir une voie.

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